Evernight Falls
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Evernight Falls

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 She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée

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Astoria Duncan

Astoria Duncan


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MessageSujet: She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée   She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée EmptyMar 13 Fév 2024 - 8:42

Damnée, sans espoir de rédemption, jugée coupable pour un crime raté, Astoria a été balancée en Enfer sans pouvoir s’expliquer. Il n’y a pas de convocation à la cour de l’au-delà pour les fauteurs. Il n’y a pas d’analyse de situation. Il n’y a que la sentence. Et elle est lourde pour celle qui souhaitait uniquement libérer une personne chère à son cœur de son bourreau. Elle savait que tenter d’assassiner son beau-père violent aurait des conséquences. Elle ne s’imaginait cependant pas mourir en essayant. Parce qu’elle a loupé son coup. Parce qu’Astoria n’a jamais eu une once de méchanceté en elle. Parce qu’Astoria a subi presque toute sa vie les violences d’un beau-père alcoolique et abusif. Parce qu’il allait tuer sa mère sous ses yeux. Parce qu’elle voulait simplement la sauver. Elle aurait très bien pu accepter de finir en Enfer si sa mère avait été définitivement libérée de ce connard pourri jusqu’à la moëlle. Mais, même pas ! Il n’est pas mort. Il n’est plus en état de grand chose, mais son cœur continue de battre quelque part sur Terre, alors qu’elle, elle est là, dans les tourments infernaux les plus vils et les plus noirs. Il n’y a pas de repos pour les pauvres âmes. Sa liste de péchés n’est pas suffisamment longue pour avoir été enfermée dans les cellules de tortures éternelles. Elle n’est qu’une pauvre fille qui a atterri là et qui n’a pas d’autre choix que d’accepter son triste sort pour l’éternité à venir.

Au départ parquée avec d’autres pauvres âmes en perdition, elle a attendu ce qui lui a semblé être des années. Ses vêtements rendus moites et poisseux à cause de l’air étouffant, la crasse a maculé son corps. Astoria a eu l’impression d’être un animal envoyé à l’abattoir. Jusqu’à ce qu’on se rappelle d’eux. Jusqu’à ce que des démons viennent pour leur attribuer leur nouveau rôle dans le système infernal. Personne ne s’imagine comment ça se passe dans le tréfond. Tout le monde ose s’imaginer comment se sera au Paradis, mais jamais personne ne s’imagine comment c’est en Enfer. Des noms ont été appelés dans une logique qui lui a échappé. Ceux qui refusaient de quitter les rangs étaient malmenés par les démons en charge de leur triste sort. Les pleurs, les cris, les tentatives de clamer son innocence ont été légions. Encore une fois, elle a eu l’impression d’attendre des jours avant que le sien ne soit prononcé. Lorsqu’elle l’a entendu, elle s’est avancée timidement. Elle n’a pas eu envie de tenter de se rebeller. Elle n’était pas certaine de survivre à une quelconque torture… même si elle est déjà morte… Que pouvait-il lui arriver de pire ? Hormis disparaître pour toujours dans le néant ? Les mains jointes, elle s’est avancée vers les démons à l’apparence humanoïde. Elle a évité de les regarder, tremblante de peur. Elle a attendu en silence avant qu’on ne l’envoie rejoindre un autre groupe qui attendait déjà. “Au service d’Asmodée, prince de l’empire infernal, surintendant de la maison de jeu, démon de la luxure.”

A son arrivée au palais, Astoria a eu le droit à un bain afin de se débarrasser de toute la crasse accumulée depuis le jour de sa mort, ainsi que des vêtements propres. Elle s’est crue de retour à une époque ancienne, révolue, du 18ème siècle, réduite à l’état de simple servante au service du dit Asmodée qu’elle ne connaît absolument pas. La demoiselle n’a jamais prêté beaucoup d’attention aux préceptes religieux. Elle connaît quelques figures célestes emblématiques, comme tout le monde, mais pour ce qui est de l’Enfer, hormis Lucifer, elle n’a aucune connaissance des démons qui peuplent les lieux. Lorsqu’elle a eu l’audace de demander qui il était, une autre servante, déjà habituée des lieux, lui a simplement répondu qu’elle aurait très vite la réponse à sa question… De son imagination fertile, Astoria s’est imaginée mille scénarios, mais certainement pas ce qui est devenue depuis lors son quotidien. Elle aurait dû le comprendre lorsque l’autre démon avait clamé “démon de la luxure”... Ça lui aurait peut-être évité le choc de découvrir soudainement une immense salle transformée en baisodrome infernal. Des corps enchevêtrés les uns sur les autres, alanguis, perclus de plaisir à ne plus savoir où tout commence et où tout se termine. Des gémissements, des cris de félicité qui résonnent comme une nuisance sonore. Jamais de sa vie, la jeune femme aurait cru voir une chose pareille. Ni penser que ce type d’événements dure littéralement nuit et jour, en continu.

Heureusement, les dortoirs des esclaves sont suffisamment loin pour ne pas être continuellement dérangés par les exclamations de plaisir et de jouissance des nombreux invités d’Asmodée. Les nuits peuvent être relativement calme, bien qu’Astoria ait passé les premières à attendre que le temps passe. Ses pensées lui ont souvent tenu compagnie. Les remords aussi. Et finalement, une espèce de routine a fini par s’instaurer… Dans cet immense palais, elle n’est pas à l’aise. Elle a constamment la sensation d’être épiée. Elle évite les endroits trop sombres, et surtout, de se déplacer seule. Principalement quand il y a des invités du maître des lieux… Une certaine Gisèle lui a affirmé que s’il le désire, Asmodée peut autoriser à ce que ses invités se servent d’eux pour assouvir leurs pulsions sexuelles. D’ailleurs, cela arriverait bien plus souvent qu’ils ne le pensent. Certains serviteurs disparaissent pendant deux ou trois jours avant de réapparaître au bout du rouleau et une permission de repos de quelques jours. Néanmoins, jamais personne n’a confirmé ou infirmé ça… Comme si un serment de silence les contraignait à ne rien dévoiler. Pour rien au monde Astoria ne souhaite connaître une telle chose. Le spectacle qu’elle a découvert la dernière fois lui a suffit amplement.

D’un pas rapide, elle traverse les longs couloirs du palais, un plateau dans les mains dont les coupes sont pleines de vin - ou d’un nectar infernal quelconque possédant une couleur similaire à celle-ci, Astoria n’a pas bien compris la différence puisque dans tous les cas, les autres appellent cela du vin… Elle a la douloureuse sensation qu’on la suit et dès lors qu’elle approche un tournant, elle se dépêche de disparaître de la vue de son potentiel suiveur. Elle espère arriver rapidement à destination pour se soustraire de cette impression qui fait frémir son échine. Son souffle se fait lourd, l’angoisse commence à se saisir de sa gorge. Son cœur bat à cent mille à l’heure. Chose complètement étrange qu’elle ressente encore les battements de son palpitant alors qu’elle est morte. Mais pour l’heure, elle ne s’en conforme pas outre mesure. L’anxiété est en train de gagner du terrain, et Astoria ne sait pas comment faire pour se débarrasser de celui qui est en train de la suivre. Alors qu’elle tourne à nouveau, elle heurte de plein fouet un obstacle aussi dur que du marbre. La violence du choc la secoue, mais surtout, sous ses yeux impuissants, elle assiste au spectacle des coupes pleines se répandant aussi bien sur le sol que sur le torse qui se dresse devant elle. De l’angoisse, elle passe à la mortification. Ses ciels s’écarquillent tandis qu’elle relève la tête vers celui qu’elle a bousculé sans le vouloir. Une terreur glacée la saisit lorsqu’elle reconnaît Asmodée, le maître des lieux. Elle ne l’a vu qu’une seule fois depuis son arrivée. Son charisme et sa prestance ont été suffisamment puissants pour qu’elle retienne son visage pour les siècles à venir. Il est aussi beau que terrifiant.

Oh mon D…

Lorsqu’elle se rend compte de ce qu’elle est en train de proférer, sa voix se coupe. Ses yeux bleus tombent sur son torse littéralement douché de liquide pourpre. Aussitôt, elle sent ses genoux fléchir et avant de penser à ce qu’elle est en train de faire, elle tombe au sol et s’incline bien bas.

Veuillez me pardonner, je ne vous avais pas vu.

Sa voix trahit d’effroi. Ses bras tremblent légèrement tandis qu’elle maintient son visage incliné vers le sol. Ses doigts trempent dans les coulures de vin qui ont échoué sur le sol. Elle se moque que ses vêtements baignent dans ce nectar. Elle craint davantage une punition. Les autres serviteurs l’ont suffisamment prévenu qu’Asmodée ne tolérait pas la moindre erreur, ni la moindre maladresse lorsqu’il est dans les parages. Un frisson la parcourt à l’idée même qu’il puisse la punir à travers un châtiment corporel, ou pire, l’envoyer pour être utilisée lors d’une de ses orgies…

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Astoria Duncan
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Dernière édition par Astoria Duncan le Jeu 22 Fév 2024 - 8:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée   She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée EmptyMar 13 Fév 2024 - 14:18

Asmodée siège sur son trône. Une beauté selon le démon de la luxure car il le représente parfaitement. Gigantesque fait d’obsidienne et de cuir, il est confortable tout en montrant sa puissance. Son trône est sur un piédestal. Le démon de la luxure est assis, la tête sur son poing. Face à lui, une orgie bat son plein. Pourtant, il n’a pas la tête à rejoindre la partie. Il faut dire que depuis quelques temps, il est agacé. La raison : la venue de nouveaux esclaves. Il en a marre de servir de débarras quand les autres princes de l’enfer ne savent pas quoi faire des nouvelles âmes damnées. Si au départ il était heureux d’avoir de nouveaux jouets, aujourd’hui, il voudrait bien qu’on arrête de les lui refiler. Il n’a peut-être pas l’air aussi effrayant que son frère Bélisle, le démon de la colère mais il reste un Prince de l’Enfer !

Il soupire. Une des femmes de l’orgie s’intéresse à lui. À pas de loup, elle s’approche de lui. Ses lèvres sont gonflées par les baisers sauvages qu’elle a reçus. Ses longs cheveux roux se sont emmêlés tandis que son corps est couvert de signes de la bestialité sexuelle qui règne dans la salle du trône. Ses yeux voilés de désir, elle ne peut remarquer qu’Asmodée ne bande pas. Il réfléchit au moyen de faire valoir son point de vue à Lucifer. Il remarque à peine que la femme s’est glissée contre lui. Elle caresse son torse nu tout en bougeant contre lui avec sensualité. Quand elle lui mordille le lobe de son oreille, il se rend compte de sa présence. Il braque sur elle son regard. Il aurait pu l’hypnotiser, entrer dans son esprit et lui faire croire qu’il participe à la décadence charnelle. Mais il n’en a pas envie. Décidément, cette situation le préoccupe bien plus qu’il ne veut l’admettre ! Il finit par la congédier d’un geste de la main. Sans hésitation, elle retourne se faire pilonner ou lécher un antre humide. Tous savent qu’il ne faut jamais contredire Asmodée. À côté de ses frères, il passe pour le plus sympathique. Il est souriant, séducteur et d’un naturel affable. Mais cette apparence cache une nature bien plus sombre. La souffrance des autres ne le touche pas, il n’éprouve aucun remord. Il est détaché de tout et tout le monde. Né en enfer, il n’a jamais connu le Paradis, la déchéance. Pour lui, les humains et leurs sentiments ne sont que des cafards à exterminer ! Il ne comprend que les anges veuillent absolument les protéger. Lui, il a grandi avec l’idée qu’il doit écraser les plus faibles. Et il y prend énormément de plaisir ! À l’inverse de ses frères, son emprise est plus… charnelle que violente. Il aime voir ses victimes succomber à l’appel du désir, les voir prendre du plaisir dans des actes qu’ils jugent répréhensibles. Plus la culpabilité les ronge, plus il prend son pied. Mais que l’on ne s’y trompe pas ! Asmodée est capable de violence lorsqu’il entre en rage ! Il n’a absolument rien à envier à Bélial, Belzébuth ou Azazel !

Il finit par se lever de son trône. Quand il arrive près du centre où les corps s’emmêlent au point où l’on ne peut distinguer les membres, les participants s’éloignent comme par magie de lui. Il fait appeler une esclave, il veut du vin. Pas n’importe quel vin : la Sève d’Ent Ancien. Un vin rouge particulièrement moelleux et capiteux. On dit qu’il est distillé et conservé dans les flammes de l’enfer. Asmodée n’en sait rien et s’en fout de l’origine. Tant qu’il peut boire… l’esclave hoche la tête avant de s’incliner et de disparaître dans les labyrinthes du gigantesque palais. Pendant ce temps, il quitte la salle du trône, laissant derrière lui les bruits de claquement de peau, les gémissements et autres sons de luxure. Il parcourt les couloirs, ses pieds nus foulant le sol carrelé noir sans bruit. Il est dans ses pensées, il ne fait pas attention aux esclaves qu’ils croisent, têtes baissées. Il a conscience qu’il est entouré d’une aura à l’image de son humeur : sombre, ténébreuse et surtout dangereuse. Alors qu’il tourne dans un couloir, Asmodée est bousculé. Il ne bouge pas d’un pouce tandis que l’esclave tombe au sol, renversant son plateau. Les verres se brisent sur le sol répandant le vin. Son torse musclé et ses pieds sont éclaboussés au passage. Il est figé, prêt à châtier la maladresse de l’esclave quand il croise le regard d’océan de la délicieuse créature. Et soudain, toute colère s’évanouit alors qu’elle est prête à appeler le Créateur Divin pour venir à son secours. Mais c’est impossible. Les êtres angéliques ne peuvent rien faire pour elle, depuis la damnation de son âme, elle lui appartient. D’une voix charmeuse, il lui dit doucement :

« Dieu ? Non, beauté des enfers, mon nom est Asmodée. Tu ne trouveras pas Dieu dans mon palais. Seulement la luxure.»

Il est ironique bien sûr. Il sait bien que si elle a presque appelé Dieu, ce n’est qu’un réflexe humain qu’elle perdra après quelques années. Ils finissent tous par oublier Dieu, ils savent qu’ils sont perdus à jamais. Et cette esclave ne fera pas exception… Mais pour l’heure, elle éveille sa curiosité. Agenouillée à ses pieds, suppliant pour obtenir son pardon, il la regarde, intrigué. Il ne se rappelle pas l’avoir vu. Il faut dire qu’il y a bien longtemps qu’il ne fait plus attention aux nouvelles âmes qui arrivent dans son palais. Sans un mot, il s’accroupit puis quand il est à sa hauteur, il glisse sa main sous son visage. Avec délicatesse, il attrape son menton pour lui relever la tête. Il la sent trembler.

« Pauvre créature sans défense… Tu as l’air terrorisée… Quel est ton nom ? »

De son autre main, il lui caresse les cheveux avec tendresse. La délicatesse avec laquelle il la touche contraste avec l'aura intimidante qui émane de lui, mais cela n'apaise pas la terreur qui transparaît dans ses yeux bleus profonds. Asmodée, prince de l'empire infernal, ne s'est jamais considéré comme un sauveur, mais quelque chose dans le regard de cette âme perdue l'intrigue plus qu'il ne voudrait l'admettre. En plus de la chaleur qui s’est insinuée dans ses veines pour aller directement se lover dans sa chair masculine. L’esclave a réussi là où l’orgie a échoué. Il ne pense plus à son agacement de voir des âmes damnées débarquer à tout va. Ni à l’image que les autres démons ont de lui. Il a envie d’allonger la belle jeune femme à même le sol et de la prendre avec fougue. Il le pourrait mais il y a quelque chose qui le retient. Il ne saurait dire quoi… À la place, il poursuit :

« Je vais t'offrir une chance de racheter ta maladresse. Servir directement à mes côtés. Peux-tu faire cela ? Peux-tu me servir sans faillir ? » demande-t-il, sa voix aussi douce que le velours, mais avec un tranchant aussi acéré que le verre brisé à ses pieds. Sa question est un test, un ultimatum qui pourrait décider de son sort.


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Astoria Duncan

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MessageSujet: Re: She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée   She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée EmptyVen 16 Fév 2024 - 17:29

Une éternité de servitude au palais de la luxure et de la décadence pour payer son seul et unique acte de cruauté. Elle aurait accepté volontier son sort si seulement elle avait réussi à mettre fin aux jours de son bourreau et de celui de sa mère. Mais il n’en est rien. Son beau-père continue de respirer alors que sa dépouille à elle a terminé au fond d’une tombe, dans un trou creusé dans la terre. Il n’y a décidément aucune justice. Ni sur Terre, ni en Enfer, ni au Paradis. Lorsqu’elle y pense, elle se sent amère. Elle ne peut absolument rien faire pour changer cela. Elle a bien songé à quitter cet endroit pour tenter de regagner la surface, d’une manière ou d’une autre, mais force est de constater que sortir du palais d’Asmodée est impossible. Pas sans l’autorisation du maître des lieux. Et puis, elle n’est qu’une âme damnée… Elle ne peut pas retourner sur Terre comme si de rien était. Astoria a bien compris quel était son nouveau rôle dans les Enfers : un grain de sable qui n’a absolument aucun pouvoir, un caillou dans une chaussure. Elle est prisonnière du plus grand démon du sexe, et elle va devoir passer toute son éternité à assister à des orgies…

Astoria n’est plus vierge. Elle a déjà fait l’amour à plusieurs reprises. Sur Terre, avant de mourir, elle était en couple avec Colin, un gentil jeune homme avec qui elle prévoyait de fonder un foyer… Mais son expérience n’est absolument rien face au spectacle auquel elle a assisté bien malgré elle. Tous ces corps enchevêtrés les uns aux autres, toute cette bestialité, cette brutalité, cette sauvagerie… Il n’y a aucun amour, aucune passion dans ces gestes. Il n’y a que la luxure, le plaisir,  et des corps se heurtant les uns aux autres, violemment. Ces images se sont immédiatement gravées sur ses pupilles bleues. Jamais elle ne pourra les oublier. Jamais elle ne souhaite vivre une telle chose. C’est aujourd’hui sa plus grande crainte. Surtout maintenant qu’elle sait que certains des autres damnés disparaissent pendant plusieurs jours avant de réapparaître mystérieusement au détour d’un couloir, les vêtements en lambeau, et les chairs dilatées… Elle n’a encore jamais assisté au retour de qui que ce soit, puisqu’elle n’est pas là depuis suffisamment longtemps, mais ce qu’on lui a raconté lui suffit amplement pour savoir qu’il est préférable pour elle d’être discrète et de surtout ne pas faire parler d’elle.

C’est pourtant loupé lorsqu’en essayant de fuir cette présence angoissante, elle heurte violemment Asmodée lui-même et renverse sur lui le contenu des coupes qu’elle transportait sur un plateau d’argent. Elle se jette aussitôt à ses pieds en lui priant de la pardonner pour sa maladresse causée par un manque d’attention flagrant. Astoria ignore comment elle aurait pu faire pour anticiper une telle collision puisque celle-ci a eu lieu au tournant, mais elle est suffisamment lucide pour comprendre qu’entre elle et lui, c’est elle la fautive. Avant ce jour, elle ne l’a vu qu’une seule et unique fois. Il est d’une beauté mystérieuse et hors du commun. Si elle ne le craignait pas autant, peut-être serait-elle simplement tombée en pamoison devant lui… Mais lorsqu’elle le regarde, ce sont toutes les paroles et les mises en garde de ses pairs qu’elle retient et à l’idée d’être punie, elle ne peut s’empêcher de trembler. Sa voix envoûtante et charmeuse ne tarde pas à se faire entendre, et Astoria baisse encore plus la tête si cela est possible. Elle ressemble à du miel, suffisamment sucrée pour glisser et s’infiltrer dans ses veines comme le plus doux des poisons. Elle mord ses lèvres lorsqu’il lui souligne que Dieu ne pourra absolument pas l’aider dans son palais. Elle le sait. C’est un réflexe. Il n’y a pas si longtemps que cela, elle n’était encore qu’une simple humaine. Elle reste silencieuse, attendant sa sentence qui tarde à arriver.

Soudainement, de long doigts s’enroulent autour de son menton. Le contact de cette peau chaude sur la sienne lui arrache malgré elle un frisson. Sa tête se relève docilement pour croiser les yeux sombres du démon. Elle a du mal à soutenir son regard. Ses beaux yeux bleus dévient, se posent ailleurs. Le poids de son aura qu’il exerce sur elle est suffoquant. Elle redoutait ce moment, elle le subit par sa maladresse. Si seulement elle n’avait pas tourné aussi court, elle aurait pu l’éviter… Il ne lui aurait sans doute même pas prêté attention. Et maintenant qu’il la regarde, elle a peur des conséquences. Il attend sa réponse, presque patiemment. Délicatement, il caresse quelques mèches de ses cheveux blonds. Son estomac se tord. Son corps tremble. La jolie demoiselle a peur, et en même temps, elle ne comprend pas cette tendresse à son égard… Serait-ce là un moyen de sa part d’endormir son inquiétude pour mieux la dévorer ensuite ? Est-il le chat qui câline la souris pour gagner sa confiance avant de la dévorer toute crue ? Oui. Mille fois, oui.

A… Astoria, dit-elle au bout d’un terrible effort pour trouver le courage de prononcer un mot.

Elle est pathétique tant il lui fait peur. Son cœur pulse violemment dans sa poitrine. Elle est sûre et certaine qu’il l’entend battre à toute allure dans le silence du couloir où ils se sont percutés. Elle ne maîtrise pas les tremblements qui parcourent son corps. Elle sait qu’il est conscient de tout cela, mais que cela ne changera absolument rien à la punition qu’elle risque de subir. Cependant, il ne semble pas s’en conformer car il poursuit de sa voix doucereuse, lui offrant la possibilité de racheter sa faute. Où est le piège ? Il y a forcément un piège, Astoria en est persuadée. Il ne peut pas faire preuve de bonté soudaine à son égard alors qu’elle n’est qu’un insecte sous sa chaussure… Et pourtant, elle s’entend lui répondre :

Tout ce que vous voudrez… Mais je vous en supplie, ne me punissez pas…

Les larmes viennent perler sur le rebord de ses jolis yeux bleus. Elle n’a absolument aucune idée que le sort que lui réserve Asmodée est sans aucun doute peu préférable à une quelconque punition.

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Dernière édition par Astoria Duncan le Jeu 22 Fév 2024 - 8:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée   She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée EmptyVen 16 Fév 2024 - 18:42

Asmodée a l’habitude d’être craint des serviteurs du palais. Ses désirs sont des ordres à exécuter sans attendre. Il peut se montrer patient mais il ne faut pas trop tester ses limites. Et lorsqu’il est d’une humeur aussi exécrable qu’actuellement, il vaut mieux pour ses esclaves qu’il ne croise pas leur route. Furieux d’être traité comme le dépotoir des âmes damnées, le démon de la luxure quitte la salle du trône où une orgie se déroule. S’il n’avait pas cette colère en lui, il se serait joint à l’orgie et aurait profité de chacun des participants, hommes comme femmes. Peu importe, le sexe n’a aucune importance pour lui, tant qu’il peut plonger sa queue dans une cavité. Mais dans son état actuel, il craint de les pulvériser tous. Et Lucifer lui a déjà dit qu’il n’aimait qu’il tue ses partenaires sexuels… Surtout que certains lui plaisent bien. Enfin, c’est ce qu’il lui a dit il y a quelques semaines, entre temps, le Diable a peut-être changé d’avis. Avec lui, tout est possible ! Il est si lunatique…

Alors préférant éviter de déchaîner la colère de Lucifer, Asmodée préfère quitter les lieux, laissant l’orgie continuer sans son regard noir. Il demande à avoir du vin dans sa chambre avant de s’y diriger. Il pourrait se téléporter mais marcher lui permet de réfléchir à une solution pour que ses frères infernaux lui donner le respect qu’il mérite. Mais voilà qu’il est percuté par une magnifique créature. Quand il croise son regard, son esprit chasse toutes ses frustrations pour se concentre sur l’esclave qui rampe soudainement à ses pieds pour implorer son pardon. Après lui avoir rappelé qu’ils sont en Enfer, il s’accroupit face à elle. Délicatement, il relève son visage, ses yeux sombres sont envoutés par les yeux bleus qui le regardent avec terreur. Sa queue se durcit tandis qu’il observe les traits de la jeune femme. Il la trouve tout à fait à son goût. Il lui demande son prénom.

« Astoria… Un très beau prénom. »

Il lui fait alors une proposition, pour rattraper sa maladresse, elle peut le servir directement. Asmodée la veut près de lui, il la veut pour lui. Elle accepte, prête à tout pour ne pas être punie. Il note avec amusement que ses punitions terrorisent suffisamment ses esclaves pour qu’ils se tiennent à carreaux. C’est bon à savoir. Il prend les deux d’Astoria et ensemble, ils se relèvent. La jeune femme tremble comme une feuille. Alors que lui bande comme un âne ! Il pourrait la plaquer contre le mur et la baiser jusqu’à ce qu’il se vide en elle. Il pourrait utiliser son pouvoir pour déclencher en elle un désir sexuel si violent que ce serait elle qui le baiserait. Mais il ne le fait pas. En sondant son âme, il y voit quelque chose qui pique sa curiosité. Elle est morte en essayant de tuer son beau-père, ses raisons ont beau paraître nobles, il n’en reste pas moins qu’elle a commis un péché ignoble. Il y a donc en elle une part sombre. Et Asmodée veut voir cette obscurité ressurgir. À nouveau, il lui caresse les cheveux avec tendresse. Soudain une esclave apparaît au bout du couloir. Elle sursaute, terrorisée à l’idée d’interrompre un moment qu’elle n’aurait peut-être pas dut voir.

« TOI, aboie-t-il en appelant l’esclave qui s’approche. Apporte des vêtements propres pour Astoria dans ma chambre. Je veux des vêtements dignes de sa beauté. Et n'oublie pas le vin.»

L’esclave s’incline et court exécuter les ordres du prince. Il reporte son attention sur Astoria. Si pendant qu’il parlait à l’esclave il s’était montré impatient et dur, face à la jolie créature blonde, il retrouve un visage charmeur, ses gestes sont délicats et remplis de tendresse.

« Suis-moi, Astoria. Tu vas pouvoir ôter ces vêtements poisseux… »

Puis, toujours tenant l’une de ses mains, il l’entraîne dans le couloir laissant le vin et les verres au sol. Les esclaves nettoieront les dégâts. Une fois dans sa chambre, il constate que des vêtements féminins sont posés sur le lit. Il lui lâche la main pour lui ouvrir une porte :

« La salle de bains, si tu as besoin d’intimité ou si tu veux prendre un bain… »

Asmodée pose un regard enfiévré sur la jeune femme. Il aimerait tellement qu’elle se dénude pour s’offrir à lui. Il a au moins une dizaine de positions différentes dans lesquelles il pourrait pilonner Astoria avec brutalité. Il veut sentir sa peau claquer contre celle de la jeune femme, plonger son membre jusqu’à la garde avec force. Il veut goûter la saveur de son désir jusqu’à ce qu’elle enfonce ses ongles dans son cuir chevelu lorsque l’orgasme la foudroiera sur place. Et cette bouche pulpeuse… Il voudrait la voir enserrer sa chair masculine, sentir la caresse de sa langue sur son gland. Mais s’il veut pouvoir faire ressortir la part sombre d’Astoria pour pouvoir jouir au maximum de son corps, il va devoir l’amadouer. Asmodée ne passera jamais pour le gentil démon qui ne ferait pas de mal à une mouche. Non, il veut plutôt lui montrer que s’il veut, il peut se montrer délicat…

Sa chambre, sa salle de bains et la tenue:
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MessageSujet: Re: She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée   She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée EmptyJeu 22 Fév 2024 - 13:34

Petite souris prise au piège entre les griffes d’un chat, Astoria prie intérieurement pour que sa maladresse ne soit pas trop sévèrement punie. Elle accepterait bien volontier de croupir au fin fond du cachot, s’il y en a un. Tout plutôt que de se retrouver propulsée au beau milieu d’une de ces orgies dont le maître des lieux affectionne tant. Elle ne le supporterait pas. Elle n’y survivrait pas. Elle est déjà en enfer… Ne paie-t-elle pas déjà suffisamment son crime ? Doit-elle en plus de cela être prise contre son gré ? Être violentée ? Non. Mais cette décision ne dépend que du démon qu’elle a percuté et sur lequel elle a répandu l’intégralité du vin. A présent, elle baigne presque dedans. Mais elle s’en moque. Elle espère pouvoir faire pénitence… Peut-être que si elle s'aplatit bien au sol, Asmodée acceptera de lui laisser une seconde chance ? Elle tremble comme une feuille. Elle n’essaie même pas de cacher sa peur, elle en est incapable. La voix du démon glisse sur elle, s’infiltre par tous ses pores pour venir lentement s’insinuer en elle. On l’a prévenue. Il est le démon de la luxure, après tout. Tout son être a été créé pour constituer l’un des plus grands péchés. Sa peau frissonne lorsque ses doigts s’enroulent autour de son menton pour lui relever la tête et la forcer à croiser son regard. Sa peau chaude contre la sienne la marque d’une chaleur indélébile. Ses beaux yeux bleus sont incapables de soutenir la puissance de son regard sombre. Il est beau à s’en damner. Il l’effraie comme le croquemitaine de ses cauchemars. Il la caresse, délicatement, tendrement. Sa douceur à son égard questionne. Pourquoi se montre-t-il si doux avec elle ? Ses barrières auraient pu lentement s’abaisser et ainsi sombrer dans son piège envoûtant si seulement elle n’était pas consciente d’être face à un prédateur et qu’elle n’était qu’une proie. Peut-être souhaite-t-il endormir ses craintes pour mieux la dévorer ?

Son esprit est tellement envahi de sentiments contradictoires qu’elle a du mal à trouver ses mots. Pourtant, il ne s’agit que de son prénom. Mais il lui faut trouver le courage de retrouver le son de sa voix pour pouvoir le prononcer. Dans sa poitrine, son cœur pulse à toute allure. Il cogne tellement fort contre sa cage thoracique qu’elle en a mal. Astoria est intimement persuadée que dans le silence du couloir, Asmodée ne loupe absolument rien de son état d’affolement. Elle-même avec ses capacités humaines entendrait son propre cœur battre comme un forcené si elle avait été spectatrice. Elle déglutit lorsqu’il la complimente sur son prénom. Elle ne sait pas si elle doit le remercier ou se taire. Non, mieux, elle n’ose rien dire. Tant que sa sentence ne sera pas tombée, sa voix lui fera défaut. Parce qu’elle n’est plus capable de penser à autre chose qu’à la punition. A cette épée de Damoclès prête à tomber sur le sommet de sa tête. C’est alors qu’il lui fait cette terrible proposition. Celle d’entrer à son service pour réparer ses torts. Celle de lui jurer fidélité et servitude. Oui. Elle s’entend lui répondre avant d’avoir pu prendre une décision. Il y a un piège, elle en est persuadée. Mais le contrôle lui échappe. Elle fera absolument tout ce qu’il lui demande pour éviter une de ces terribles punitions qui incluent les corps d'inconnus contre le sien. Astoria n’est cependant plus en mesure de se dire qu’entrer à son service pourrait inclure ce genre de choses. Tout ce qu’elle espère, c’est un sauf-conduit. Une petite lueur de lumière au bout du chemin qui lui épargnerait mille tourments si elle arrivait à destination. Les larmes viennent perler ses jolis yeux bleus. Asmodée ne répond rien sur le moment. Il se saisit simplement de ses deux mains qu'elle abandonne sans concession et il l’entraîne vers le haut. Astoria se redresse. Elle se sent faible sur ses deux jambes, mais elle tient bon. Il caresse encore ses longs cheveux blonds de ses doigts, comme s’il cherchait à la rassurer, mais il n’en est rien. Elle sursaute lorsqu’il aboie soudainement un ordre à une autre servante. Le regard de la blonde croise celui de la nouvelle venue. Cette dernière écarquille les yeux de surprise. Astoria la reconnaît, elles partagent un dortoir ensemble. Si elle n’était pas aussi figée par la terreur, peut-être aurait-elle essayé de lui faire comprendre qu’elle a besoin d’aide. Mais d’un autre côté, qu’est-ce que cette autre âme damnée pourrait faire pour la sortir de là ? Absolument rien. Elles sont soumises à l’autorité du maître des lieux qui a tout pouvoir sur elles. Cependant, lorsqu’elle se rend compte de ce qu’Asmodée vient d’ordonner, elle relève les yeux vers lui, complètement perdue. Que lui réserve-t-il ?

Sans dire un mot, elle le suit. Ses paroles tournent dans son esprit : “Je veux des vêtements dignes de sa beauté.” Qu’est-ce que cela signifie ? Astoria ne s’est jamais considérée comme un canon de beauté. Elle s’est toujours vue comme étant banale. Ni jolie, ni laide. Quelconque. Un visage parmi tant d’autres qui se noient dans la foule. Qu’a-t-il donc voulu dire ? Que va-t-il se passer une fois qu’elle sera dans sa chambre ? Va-t-elle être propulsée au beau milieu d’un harem pour le propre plaisir personnel du démon ? Elle espère bien que non. Rien que d’y songer, une pierre tombe dans le creux de son estomac. Et si, finalement, il lui réservait un sort bien pire ? La jolie blonde n’a pas d’autre choix que de le suivre. Il tient sa main dans la sienne. La chaleur de ses doigts enroulés autour de sa menotte fait remonter un frisson le long de son bras. A travers les couloirs, ils croisent d’autres serviteurs et chacun d’entre eux la regardent passer avec surprise. Elle n’ose même plus croiser leurs regards. Elle garde la tête baissée, et les joues légèrement rougies. Que vont-ils s’imaginer ? Et s’ils se faisaient des idées sur elle ? Et s’ils venaient à lui tourner le dos ? Sera-t-elle traitée comme une paria après cette rencontre mouvementée avec le Seigneur des lieux ? Elle espère bien que non… Elle espère qu’ils l'écoutent lorsqu’elle pourra leur raconter ce qu’il s’est passé… Mais avoir fait demander des vêtements pour elle porte forcément à confusion… Finalement, au bout d’un temps à la fois trop long et trop court - elle n’arrive pas à se décider - la porte de la chambre d’Asmodée se dresse droit devant eux. Sa main toujours prisonnière de la sienne, elle n’a pas d’autre choix que de la franchir et pénétrer dans l’antre du démon. A l’image de tout le château, cette pièce est aussi fastueuse que le reste. Démesurément grande avec un immense lit baldaquin noir qui trône au centre de la pièce. Des fauteuils rouges sang sont répartis un peu partout et d’immenses tableaux recouvrent les murs. On croirait la chambre à coucher d’un grand roi. Mais Asmodée n’est-il pas l’un des princes de l’Enfer ? Des vêtements à son attention sont déjà disposés sur les draps satinés. Comment est-ce que l’autre servante a fait pour que cela arrive aussi vite ? La chambre doit sûrement posséder un passage secret qui permet d’y arriver plus rapidement que par la voie principale que sont les couloirs. Astoria récupère sa main lorsqu’il la lâche. Aussitôt, elle a froid de sa présence, et ça l’effraie. Elle le suit du regard, ne sachant pas quoi faire d’autre que de rester plantée au beau milieu de la pièce. Il ouvre une porte qui pourrait être imperceptible face à tout le fast qui découle de la chambre à coucher. Timidement, elle s’avance vers cette nouvelle pièce qui s’offre à elle. C’est tout aussi gigantesque que le reste. La baignoire s’apparente à une piscine. Il serait aisé de faire tenir au moins dix personnes là-dedans sans que personne ne se gêne. Tout ici est démesurément grand. Astoria a déjà eu l’occasion de le constater, mais les appartements privés d’Asmodée frôle presque l’indécence.

Je vous remercie, mais… Sa voix est légèrement éraillée. Elle se tait pendant quelques secondes avant de reprendre : Je… je vais me changer si c’est ce que vous souhaitez, mais ne vous donnez pas toute cette peine.

Elle se saisit des vêtements laissés à son attention. Le tissu est doux sous ses doigts. Il est aussi sombre que les orbes du démon, mais les fils d’or qui constituent les ornements semblent être d’une qualité rare. Astoria ne mérite pas de porter un tel vêtement. Mais elle a juré de le servir sans faillir… de lui obéir. D’un pas hésitant, elle s’avance jusqu’à la salle de bain. Asmodée se tient juste à côté de l’encadrement de la porte lorsqu’elle franchit le seuil. Elle jette un cœur d'œil derrière elle, vers lui, avant d’aviser la porte. Elle n’a pas besoin de parler. Il a immédiatement compris. Elle voit sa main se refermer sur la poignée et fermer la porte afin de la laisser seule. Astoria expire un souffle qu’elle n’a pas eu conscience de retenir. Elle avait trop peur de fermer cette porte elle-même par crainte qu’il ne le prenne mal… La blonde s’avance un peu plus dans la pièce. Elle baisse le regard sur ses vêtements qui sont souillés de vin. Elle avait complètement oublié qu’elle baignait dans la flaque quelques instants plus tôt. Elle avance vers la vasque et observe son reflet dans le miroir. Ses doux yeux bleus sont encore légèrement écarquillés par la peur. Ses traits sont crispés. Elle ouvre l’eau et passe ses mains sous l’eau chaude afin de les laver des traces de vin sur ses doigts. Une fois qu’elles sont propres, elle rafraîchit son visage en espérant se débarrasser de la crispation. Ce ne sera pas miraculeux, mais faute de mieux… Ses gestes peu assurés la déshabillent lentement. Astoria garde toujours un œil vers la porte par crainte de la voir s’ouvrir mais celle-ci reste close. Elle enfile la robe et elle constate avec stupeur que celle-ci est parfaitement ajustée à sa silhouette, comme si elle avait été créée sur mesure. Ses seins sont parfaitement enfermés dans le carcan malgré le décolleté plongeant. Nul besoin de soutien-gorge dans un vêtement pareil. Le tissu est si léger sur sa peau qu’elle a presque l’impression de ne rien porter. Elle recoiffe un peu ses cheveux en les démêlant en passant ses doigts dedans. Sa coiffure n’est en rien élaborée, mais elle n’a pas le matériel nécessaire pour.

Quitter la salle de bain et retourner dans l’antre personnel d’Asmodée lui nécessite à nouveau du courage. Elle reste pendant quelques secondes figée face à la porte restée close. Elle mordille nerveusement sa lèvre inférieure et tord ses doigts dans tous les sens. Puis finalement, elle prend une grande inspiration avant de tendre la main vers la poignée et l’actionner. Timidement, elle pénètre dans la pièce. Elle avise le démon de la luxure. Elle ne sait pas du tout quoi faire dorénavant, alors, elle essaie de prendre les devants en demandant :

Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ?

Après tout, même vêtue d’une robe luxueuse, Astoria reste une servante. Il est hors de question qu’elle oublie sa position. Elle est d’ailleurs prête à l’affirmer pour éviter de quelconques tensions avec des pairs.

_________________
Astoria Duncan
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Asmodée

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MessageSujet: Re: She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée   She got a halo around her finger, around you ▬ asmodée EmptyMar 19 Mar 2024 - 12:59

Le roi des incubes observe l’âme damnée qui n’a pas hésité à s’aplatir à ses pieds, se noyant dans le vin qui recouvre le carrelage étincelant. Quand il s’accroupit pour être à sa hauteur, il se sent comme un chat face à une souris. Un prédateur guettant sa proie, jouant et s’amusant de la peur qui suinte par tous les pores de sa peau. Ses gestes sont doux, délicats. Sa voix est mielleuse, pleine de sensualité, comme une promesse d’orgasmes infinis. Quand son regard croise enfin le sien, c’est comme si elle avait caressé son membre viril qui durcit dans son boxer. Son regard se pose sur ses lèvres charnues. Des lèvres qui pourraient envelopper son chibre jusqu’à ce qu’à la jouissance… Jouissance partagée car sa semence est un aphrodisiaque puissant provoquant des orgasmes à la suite. Oh oui, il n’a aucun mal à imaginer cette jolie créature nue, se tordant sous l’effet du plaisir, serrant ses cuisses tremblantes, ses cheveux défaits sur son oreiller, ses cris résonnant dans la chambre… Asmodée pourrait la contraindre à se plier à son envie. Depuis qu’elle s’est retrouvée ici, son existence dépend de son bon vouloir. Elle lui appartient corps et âme. Mais Asmodée n’aime pas l’idée de forcer son intrusion charnelle. Il préfère entendre sa victime le supplier de la soulager de cette torture sexuelle.

Astoria est terrifiée à l’idée d’être punie. Et peut-être que si ça avait été une autre, Asmodée l’aurait giflé pour sa maladresse. Mais pas Astoria. Allez savoir pourquoi, elle a réussi à faire oublier les préoccupations qu’il avait plus tôt en tête. Sa fragilité a su capter l’attention du prince. Il trouve en la jeune femme une nouvelle occupation, un nouveau jeu. Alors qu’il l’aide à se relever, il fait une proposition. Afin de se racheter, Astoria doit le servir, lui et personne d’autre. Elle doit lui être fidèle et ne jamais douter de lui. Sans réfléchir, bien trop effrayée par la peur d’une douloureuse punition, elle accepte immédiatement. Un sourire en coin, il caresse ses cheveux. Ils sont si doux malgré les quelques mèches trempées du vin renversé plus tôt. Il se concentre sur le visage de l’âme damnée. On dit que les yeux sont des portes sur l’âme. Et Asmodée a le pouvoir de lire dans les recoins sombres d’une âme. Il peut voir dans ses orbes bleus que malgré sa pureté, une tâche sombre s’est imprimée, indélébile. Sa tentative de meurtre ratée a terni cette âme pure. Il veut voir cette noirceur grandir et dévorer cette pureté écœurante jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Il veut pervertir, corrompre son âme jusqu’à ce qu’elle soit son égale. Beaucoup diront que son égale existe déjà en la personne de Lilith, la princesse des succubes. Bien qu’il ait prit son pied avec elle, Asmodée a du mal à supporter Lilith. Il ne supporte pas ses caprices et cette façon de voir une lutte de pouvoir dans chacune de leur coucherie. Et puis, elle est bien trop occupée à tenter de gravir les échelons pour renverser le pouvoir en place. Machinations et complots, tout ce qui fait mourir d’ennui le démon.

Après avoir aboyé des ordres à une servante qui passe par là, Asmodée prend Astoria par la main et l’emmène dans sa chambre. Cette pièce, comme le reste de son palais infernal, est luxueuse. Plafonds hauts, moulures, tableaux immenses. Rien n’est trop beau pour l’un des princes de l’enfer. Il ne se prive de rien. Le lit de la taille d’un paquebot peut en témoigner avec ses lourds rideaux qui l’encadrent. Il indique à Astoria où se trouve la salle de bains. Bien sûr, elle est tout aussi démesurée et opulente que le reste du palais.

« Oh Astoria, dit-il en souriant, ce n’est rien, comparé à tout ce que je peux t’offrir… »

Asmodée laisse la jeune femme pénétrer la salle de bains. Il se souvient alors que lui aussi est trempé. Il retire alors son jean sombre qu’il jette dans faire attention à où il finit son envol. Il ouvre une nouvelle porte sur sa droite et pénètre dans son dressing. Asmodée attrape une chemise en soie noire. Il laisse quelques boutons ouverts ce qui laisse son torse musclé apparent. Il enfile ensuite un pantalon de cuir moulant assez ses longues jambes fuselées sans entraver ses mouvements. Quand il sort de la pièce, Astoria le rejoint quelques secondes plus tard. Cette robe est faite pour elle, épousant ses formes avec perfection. Asmodée ne rate pas l’absence de soutien-gorge. Il voudrait tellement voir le tissu se tendre pour laisser voir ses tétons dressés. Une chaleur sensuelle vient se lover dans son bas ventre. La voix timide d’Astoria s’élève dans le silence pour lui demander si elle peut faire quelque chose pour lui.

Oui, tu pourrais m’offrir ta croupe que je relève cette robe pour que je te pilonne jusqu’à ce que tu ne puisses plus sentir tes jambes, pense-t-il. Pourtant, il ne répond rien. Asmodée se contente d’approcher, tel un prédateur. Quand il est tout près d’elle, le démon hume son parfum entêtant avant de tourner autour d’elle, ne ratant aucun détail de son corps. Il lui fait à nouveau face, sa main vient repousser ses cheveux tombant sur épaules. Il n’hésite pas à caresser la peau nue de ses épaules. Toujours dans la prestance dominante et assurée qui le caractérise, le démon l’observe, son regarde sombre parcourant avec intensité chaque trait de son visage. L’atmosphère est chargée d’une tension palpable.

« Je pourrais te demander tant de choses, » commence-t-il d’une voix et envoûtante, marquant une pause pour laisser l’anticipation. Il approche sa main de son visage. Son pouce vient caresser la lèvre charnue de la jolie créature. « Tu es en enfer, Astoria. Quoi que tu fasses, tu ne pourras plus jamais rejoindre le Paradis… Accepte ta condition. Je veux que tu acceptes qui tu es vraiment. Tu as déjà goûté au désir de vengeance… Laisse- moi te montrer comment faire de cette étincelle un brasier que personne ne pourra éteindre. Ne crains pas ta propre noirceur. »

Asmodée glisse alors sa main jusqu’à sa taille et l’attire contre lui. Sa main trouve sa place au creux de ses reins, comme si son corps était fait pour lui. Son chibre se tend un peu plus contre le ventre d’Astoria. Il se penche alors vers la jeune femme. Leurs lèvres se frôlent, il sent son souffle chaud qui manque de s’arrêter. Mais il détourne son visage. Sa bouche s’approche alors de son oreille et dans un murmure, il dit :

« Laisse-moi t’apprendre à savourer cette noirceur… »

Le démon de la luxure ressent l’attraction magnétique de la puissance quand il se tient si près d’Astoria, un être frêle en apparence, mais porteur d’un potentiel sombre qu’il est impatient de déverrouiller. Il est habitué à ce que tout lui soit dû, que ses désirs soient exaucés sur un simple claquement de doigts, mais avec elle, il sent une vague de défi, presque comme s’il devait prouver la validité de ses mots, la justesse de sa vision.
Sa main sur sa taille, il ressent le frémissement de sa peau sous ses doigts, la chaleur de son corps contre le sien. C’est un rappel enivrant de son propre pouvoir, de sa capacité à influencer à et à façonner quelque chose d’unique. La proximité de leurs corps éveille un élan possessif et triomphant. Une sensation qui réveille les vestiges d’une faim plus primaire, une faim que même le démon de la luxure ne peut ignorer complètement.
Le prince sait qu’il pourrait la prendre maintenant, qu’elle serait incapable de résister à l’aura de pouvoir et de désir qu’il dégage. Il pourrait utiliser son pouvoir d’incube pour la soumettre totalement à son envie. Mais il choisit de s’abstenir. Ce n’est pas le moment pour la satisfaction immédiate, c’est le moment de planter des graines qui fleuriront dans l’obscurité. Il veut qu’elle vienne à lui non par contrainte, mais par un choix éclairé par la révélation de sa propre nature. Mais surtout parce qu’elle serait pantelante de désir pour lui.

Alors, avec douceur, il s’écarte d’elle. Tout de suite, il se sent comme esseulé. Sa chaleur corporelle a gagné quelques degrés près de la jeune femme.
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